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Etudiants de l'EPFL pour le projet DISCO
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La Data intelligence pour la science, la clinique et les opérations

Temps de lecture: 4' Posté le Par Esther Rich

Exploiter le Big data à des fins médicales, de recherche et d’efficience grâce à l’initiative DISCO

Mise en place en 2021, la Data intelligence pour la science, la clinique et les opérations vise à appliquer les nouvelles possibilités de la science des données à toutes les informations digitales, tant médicales qu’administratives, récoltées lors de la prise en charge des patient-e-s. L’analyse de ces données permet des développements innovants et prometteurs dans de nombreux domaines. 

L’époque du disco semble bel et bien révolue, mais celle de « la » DISCO ne fait que commencer. Cet acronyme, utilisé pour Data intelligence pour la science, la clinique et les opérations, désigne une initiative mise en place avec la nomination de la Dre ès sc. Ciara Bergin, Chief data officer. En effet, la jeune femme pilote cette nouvelle étape dans la stratégie digitale de l’Hôpital ophtalmique Jules-Gonin.

Le but est de parvenir à exploiter et à valoriser la quantité considérable de données accumulée chaque jour dans le cadre de l’activité de l’hôpital. Ce Big Data interne, une fois organisé en tant que plateforme, est mis à disposition des chercheurs et chercheuses, des médecins et du personnel soignant, ainsi que des spécialistes en gestion hospitalière. Les différentes thématiques composant le projet DISCO vont de la gestion de l’imagerie à l’échange de données avec les médecins externes, en passant par le consentement général dynamique pour la recherche, l’imagerie cellulaire in vivo ou d’autres projets de recherche clinique.

« L’initiative DISCO est aujourd’hui une réalité parce que nous avons choisi des solutions informatiques qui privilégient la saisie de données structurées, explique Jean-Pierre Klumpp, directeur opérationnel. C’est parfois un peu contraignant pour les utilisateurs mais la valeur des données est ainsi démultipliée, au bénéfice de tous ». Fréquemment utilisée en ophtalmologie, l’exploitation de l’imagerie médicale représente un autre immense potentiel.

Développer des outils de dépistages et personnaliser les traitements grâce à la data intelligence

Les exemples d’utilisation de cette nouvelle plateforme sont nombreux. Une grande quantité d’images digitales et de données associées permet de développer des outils de dépistage de certaines pathologies, à l’instar de la rétinopathie diabétique, en appui de la prise en charge médicale. L’analyse de ce grand volume d’images aide également à personnaliser des traitements en recourant à l’intelligence artificielle, notamment pour la planification des injections intravitréennes lors d’une dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA).  Pour les chercheurs et chercheuses, la mise en relation de différentes sources de données de nature diverse offre des perspectives prometteuses. « A la paillasse traditionnelle utilisée par les scientifiques au laboratoire s’ajoute désormais une paillasse virtuelle grâce au soutien de data scientists et d’autres experts en données », se réjouit Jean-Pierre Klumpp.

Le domaine médical et la recherche ne pas sont pas les seuls à profiter des performances de DISCO. La gestion des flux aux urgences, les différents parcours des patient-e-s au sein de l’hôpital peuvent aussi être passés au crible par la plateforme à des fins d’optimisation et d’amélioration de la satisfaction des bénéficiaires.

Enfin, DISCO permet aussi de mettre au point des outils d’optimisation de tâches opérationnelles, notamment en croisant des données cliniques avec des données administratives. « Nous avons engagé un Data scientist (ou scientifique des données) pour développer une application à même d’optimiser le traitement des données et les interactions avec les assurances, avec comme objectif une facturation au plus juste ». 

Une volée d’étudiants de l’EPFL

L’arrivée récente d’une volée d’étudiants et d’étudiantes de l’EPFL (Ecole polytechnique fédérale de Lausanne), dotés d’une expertise en science des données ou avec de fortes compétences digitales, consiste en un développement très réjouissant pour ce programme DISCO. Ils et elles réalisent leur travail de Master en collaborant durant six mois avec les spécialistes de l’hôpital sur des projets de recherche, pour l’analyse des données et le développement de nouveaux outils d’intelligence artificielle.  

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