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Une équipe technique travaille dans les sous-sols de l'Hôpital
Rapport annuel

Assurer la qualité et la sécurité

Temps de lecture: 3' Posté le Par Esther Rich

Poursuivre notre mission et ne pas cesser de s’améliorer

2023 a été une année chargée sur le plan de la qualité avec un nombre élevé d’audits externes. La nouvelle Loi sur la protection des données, mais aussi la poursuite de la digitalisation de nos activités, ont également rythmé ces derniers mois.

Pas moins de huit audits externes en 2023 ! « Beaucoup d’audits se sont concentrés cette année, c’est un concours de circonstances. Il faut avoir à l’esprit qu’une institution comme la nôtre, même si elle est relativement petite comparée à d’autres, est soumise aux mêmes exigences légales qu’un grand centre », explique Benoit Verdun, responsable du management de la qualité et de la gestion des risques.

Ces différents audits étaient menés par des instances cantonales ou fédérales, comme la Direction générale de la cohésion sociale (pour l’EMS Clair-Soleil), ou encore Swissmedic (pour certaines techniques ou traitements hospitaliers) ou l’inspection du travail, entre autres.

L’une des photos lauréates du concours sur l’hygiène des mains réalisée par l’optométriste Silvio Leonardi
L’une des photos lauréates du concours sur l’hygiène des mains réalisée par l’optométriste Silvio Leonardi

A ces contrôles externes s’ajoutent ceux effectués à l’interne. L’unité Hygiène, prévention et contrôle de l’infection (HPCI), par exemple, réalise chaque année un audit sur l’hygiène des mains. Les résultats s’améliorent continuellement dans tous les corps de métiers. En 2023, 88% de tous les collaborateurs et collaboratrices de la Fondation adoptent les bons gestes d’hygiène des mains, ce qui est un excellent résultat. Pour ancrer dans la durée le respect de ces gestes, l’équipe HPCI mène différentes actions durant l’année : amélioration des infrastructures, formations, mesure et restitution aux équipes de leur taux d’observance, mais aussi rappels et incitatifs sur le lieu de travail.

Hygiène des mains : les résultats s’améliorent continuellement dans tous les corps de métiers

Organisée autour d’un concours photo cette année, la Journée de l’hygiène des mains complète ces initiatives qui ont pour but de développer et maintenir cette culture, un élément clé pour la sécurité des patients.

Le rapport annuel sur la qualité a relevé l’augmentation des doléances en 2023, 111 au total contre 78 en 2022. « Evidemment, nous souhaitons toujours qu’elles diminuent. Au vu du nombre élevé de patientes et patients pris en charge, il est utopique de penser que nous arriverons à toutes les éliminer, explique Claire Tachon, spécialiste qualité. Chaque doléance fait l’objet d’une investigation afin de mettre en place des actions pour éviter que la même situation ne se répète. Par exemple, nous avons eu des critiques en lien avec la facturation des verres de contact, qui nous ont amené à repenser et améliorer la communication à ce sujet ». Benoit Verdun souligne la différence entre une plainte, qui implique un signalement à l’assurance responsabilité civile, et une doléance : « Nous avons très peu de cas qui finissent en contentieux. En revanche, les retours de l’expérience des patients et patientes qui nous parviennent sont très importants et permettent de nous améliorer. »

Les retours de l’expérience des patients et patientes qui nous parviennent sont très importants et permettent de nous améliorer

En septembre est entrée en vigueur la nouvelle Loi sur la protection des données. « Nous avons publié deux chartes de protection des données, l’une pour nos bénéficiaires, l’autre pour le personnel, afin de nous mettre en conformité avec cette loi », explique Edwige Forestier, conseillère à la protection des données.

Comme ici, à l’accueil, la digitalisation concerne désormais tous les secteurs de l’Hôpital
Comme ici, à l’accueil, la digitalisation concerne désormais tous les secteurs de l’Hôpital

Enfin, la digitalisation ayant pris de plus en plus d’ampleur au sein des différents services de la Fondation, elle a insufflé la création du Projet DataStore. « Nous avons de nombreuses données stockées sur différentes applications, en silo, difficiles à utiliser. Cela passe souvent par un travail manuel, répétitif, laborieux. Il devient de plus en plus important de pouvoir les traiter en masse et les mettre en relation d’une manière automatisée. Ceci permet d’accéder à une nouvelle vision d’ensemble, de faire émerger des points de vue différents qui peuvent nourrir des statistiques riches ou consolidées, notamment. A titre d’exemple, depuis 2020, toutes les maladies oncologiques doivent être déclarées aux registres respectifs. Chaque lundi, il faut aller chercher à la main l’information concernant les patients oncologiques dans le dossier administratif, puis, après consolidation, envoyer manuellement les cas aux cantons. Dans le futur, tout le processus devrait être réduit à une validation humaine finale », explique Alex Monnier, ingénieur données.

Ayant bénéficié d’une greffe de cornée, j’ai pu constater que la même attention à la relation soignant-patient était apportée au bloc opératoire, en chambre ou dans l’unité. À côté de ses immenses compétences, je souligne le côté humain et si accessible de la chirurgienne qui m’a opérée.

M. P. J., patiente

Cet article fait partie du Rapport annuel 2023. Lire la suite
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