
Assurer la qualité et la sécurité
Des actions concrètes pour progresser
Audits, certifications et gestion des risques renforcent la qualité des soins et la sécurité des patients. L’expérience bénéficiaire devient un axe clé de développement.
L’année 2024 a été marquée par l’organisation de six audits, parmi lesquels trois suivis de certification. Les trois autres concernent l’obtention de la certification eduQua pour deux services du CPHV, le renouvellement de l’autorisation d’importation et de stockage des tissus pour la banque des yeux (il a lieu tous les cinq ans) et le contrôle des bonnes pratiques de fabrication du sérum autologue par Swissmedic (tous les deux ans).
La certification eduQua est une démarche volontaire du CPHV. Ce label reconnaît que ce centre a la compétence de former des personnes externes dans le domaine de la déficience visuelle. « Toutes ces certifications sont possibles grâce à l’implication et au travail des différents services. Sans oublier le soutien du service qualité pour ce qui a trait à la préparation et à l’accompagnement dans l’obtention de ces différents labels », explique Claire Tachon, spécialiste qualité.
Les doléances des patientes et patients de l’Hôpital font systématiquement l’objet d’une attention particulière. Certaines ont permis de revoir la planification des rendez-vous, d’autres d’améliorer les brochures d’information, entre autres.
En 2024, 220 événements indésirables ont été signalés par le personnel. Ce chiffre est légèrement plus élevé que les années précédentes, ce qui traduit la meilleure compréhension de la culture de déclaration des événements indésirables de la part des collaborateurs et collaboratrices et leur volonté d’amélioration continue.
Chaque cas est analysé par un comité pluriprofessionnel qui se réunit tous les quinze jours.
A titre d’exemple, certaines situations ont abouti à une amélioration de la sécurisation du circuit du médicament ou à une meilleure conformité du dossier patient, par exemple.

A noter également qu’en 2024, une démarche structurée « expérience bénéficiaire » a été validée par la direction. Le déploiement de cette culture, qui s’appuie sur le vécu de la patientèle et son expertise, va s’implanter progressivement. « Nous souhaitons intégrer l’expérience bénéficiaire dans les pratiques professionnelles et que cela devienne un axe stratégique important de la Fondation », explique Benoit Verdun, responsable du management de la qualité et de la gestion des risques.
Enfin, la Fondation va intégrer la Convention sur le développement de la qualité conclue entre l’association H+ et les fédérations santésuisse et curafutura. Cette stratégie fédérale, approuvée en mai 2024, établit des standards pour le développement de la qualité et de la sécurité des soins dans les établissements hospitaliers de Suisse.

Dans les coulisses
En pénétrant entre les murs de l’Hôpital ophtalmique Jules-Gonin, on est souvent loin d’imaginer tout le travail nécessaire pour qu’une consultation, un contrôle de la vue, un traitement ou une intervention chirurgicale ait lieu.
Personnel administratif, intendance, restauration, spécialistes informatiques ou de la logistique et bien d’autres s’activent en coulisses. Comme ce jour de février, où nos deux collègues du service technique dégagent la neige de la cour !
