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Thomas, résident de l'EMS Clair-Soleil, en train de faire un cours de cuisine
Rapport annuel

Ça, c’est nous

Temps de lecture: 3' Posté le Par Esther Rich

Au quotidien

Il n’y a pas que les grands projets, il y a aussi tous ces petits pas effectués chaque jour dans les différents environnements de la Fondation. Coup d’œil – non exhaustif – en coulisses.

A l’EMS : « Nous sommes chez eux »

2024 a été une année de réorganisation pour l’EMS Clair-Soleil. But de l’opération ? Complètement repenser le déroulement de la journée autour des besoins des résidents et résidentes. « Nous avons analysé quels étaient leurs besoins en termes d’alimentation, d’hygiène, d’accompagnement psycho-social, par exemple, et avons adapté les horaires et les effectifs en fonction de tous ces paramètres », explique Mireille Carrupt, la directrice.

Suite à ces réflexions, menées avec tous les corps de métier de l’établissement, le nombre de collaboratrices et collaborateurs présents a été doublé l’après-midi. « Nous voulons mieux accompagner les résidents et résidentes qui ne participent pas aux activités communes et qui reçoivent peu de visites. On peut aussi leur proposer une promenade, un passage en chambre ou le partage d’un café sur la terrasse. »

La philosophie de l’EMS Clair-Soleil : « nous sommes chez eux, chez elles » se renforce chaque jour. Ainsi, les horaires de repas ont été élargis pour plus de flexibilité et des menus spéciaux (pizza, papet vaudois, filets de perche) sont parfois élaborés à la demande d’un ou d’une résidente lors du colloque mensuel. « Cet échange régulier leur permet d’exprimer leurs souhaits, et pas seulement en matière de cuisine ! poursuit la directrice. Deux d’entre eux ont ainsi profité d’une après-midi aux bains thermaux ».

Toujours en 2024, un jardin de l’équilibre favorisant la mobilité a été aménagé et inauguré au printemps 2025.

Du côté de la policlinique

Une nouvelle organisation autour de la formation se déploie à la policlinique et aux urgences de l’Hôpital ophtalmique Jules-Gonin. Le responsable, le Dr Matthieu Barrali, a pris ses fonctions en octobre 2024. Il porte une attention toute particulière aux jeunes médecins en formation postgraduée. « C’est un véritable compagnonnage qui se met en place. Les chefs de clinique font leurs premiers pas en chirurgie et peuvent me solliciter en permanence pour que je les accompagne au bloc opératoire. Je chapeaute également les visites dans les étages. » En tout, ce ne sont pas moins d’une trentaine de chefs et cheffes de clinique et de médecins assistants ou assistantes qui peuvent faire appel au Dr Barrali.

Dr Matthieu Barrali, responsable des urgences et de la policlinique
Dr Matthieu Barrali

Responsable de la policlinique et des urgences

Convaincre les entreprises

La mission de notre Fondation n’est pas cantonnée au domaine des soins. Elle soutient également des enfants en situation de handicap visuel, durant la petite enfance, leur parcours scolaire et de formation, ainsi que des jeunes en quête d’un futur professionnel. Gilles L’Homme, coordinateur d’emploi, s’occupe de trouver des places de stage pour les jeunes qui s’orientent vers un apprentissage ou pour celles et ceux qui terminent leurs études supérieures, ou encore pour des personnes déjà en formation qui doivent se réorienter professionnellement suite à une altération de leur vue. « Les psychologues de PORTAILS, spécialistes de l’orientation professionnelle, me font part des demandes des bénéficiaires. Je me charge ensuite de démarcher des entreprises pour savoir si un stage d’observation est possible, puis éventuellement une place d’apprentissage ». Son travail consiste avant tout à convaincre les employeurs potentiels, mais aussi les futurs collègues. « Ces personnes ont souvent peur que leur environnement ne soit pas adéquat pour un ou une jeune qui a une déficience visuelle. Pourtant, il existe des moyens auxiliaires et des aides qui permettent d’adapter le poste de travail, souvent assez facilement. Mon rôle consiste aussi à démontrer aux entreprises qu’accueillir une personne malvoyante ou aveugle est possible, que cela fonctionne et que c’est très enrichissant », conclut Gilles L’Homme.

L'équipe de PORTAILS
L’équipe de PORTAILS
Cet article fait partie du Rapport annuel 2024. Lire la suite
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